Votre maison encombrée vous stresse, selon une nouvelle étude

Si votre entrée est tellement en désordre que vous ne trouvez pas vos clés ou que votre salon est couvert de haut en bas dans Legos, l'encombrement vous stresse probablement plus que vous ne le pensez. Un article récent dans le New York Times a examiné diverses études liées à l'encombrement de la maison et au bien-être mental, le thème principal étant que les maisons plus désorganisées étaient en corrélation avec des niveaux de stress plus élevés. Et encore une fois, pas de surprise ici, cet effet était plus fréquent chez la femme que chez l'homme.

EN RELATION: Comment le nettoyage suédois de la mort va organiser votre vie une fois pour toutes

En regardant le cortisol (alias l'hormone de stress principale du corps), un Étude 2010 en se concentrant sur les couples mariés à deux revenus dans la région de Los Angeles avec au moins un enfant d'âge scolaire trouvé que les femmes qui pensaient que leurs maisons étaient encombrées avaient des niveaux accrus de cortisol journée. En comparaison, la plupart des hommes de l'étude ne percevaient pas leur maison comme encombrée en premier lieu et leur taux de cortisol avait tendance à baisser au cours de la journée. Alors que les femmes qui étaient responsables de la plupart des tâches ménagères continuaient de se sentir stressées même une fois rentrées chez elles, les hommes pouvaient se détendre à la maison et leur niveau de stress diminuait en conséquence. Bien que ces couples partagent les mêmes maisons, ils avaient des perceptions très différentes du moment où leur maison était "encombré." Comme on pouvait s’y attendre, les femmes qui ont assumé une plus grande part du fardeau du désencombrement étaient également plus critiques à l’égard de leurs maisons.

Une autre découverte intéressante qui pourrait expliquer le défi apparemment insurmontable de l'encombrement? Une étude séparée trouvé un lien entre la procrastination et l'encombrement. Ceux qui repoussent les tâches désagréables, comme le paiement des factures, repoussent également le difficile travail de désencombrement de leurs maisons. Compte tenu des résultats des deux études, la question se pose: sommes-nous stressés parce que nous avons du fouillis, ou avons-nous du fouillis parce que nous sommes trop stressés pour y faire face? Ou bien, les deux créent-ils une boucle de rétroaction qui permet à notre réserve de courrier, de vêtements et de livres et de factures impayées (et de stress!) De se constituer en permanence?

En réponse aux résultats de la première étude, l'auteur principal Darby Saxbe, psychologue adjoint professeur à l'Université de Californie du Sud, recommande quelques conseils de désencombrement qui faire Marie Kondo frémir. Elle soutient que lorsque nous touchons un objet, nous nous sentons attachés à lui, ce qui rend difficile le lâcher prise. Ainsi, au lieu de ramasser un article pour voir s'il "suscite de la joie", nous devrions demander à un ami ou un partenaire de le tenir avant de décider de le garder ou de le jeter. Elle ajoute que devenir un acheteur plus conscient peut aider. Une fois que les articles sont chez vous, il est plus difficile de s'en séparer, alors faites attention à ce que vous achetez.

Outre l'apprentissage astuces pour laisser tomber l'encombrement sentimental et suivant Marie KondoLa méthode de renommée mondiale de la société, trouver un moyen de mieux partager le fardeau du fouillis pourrait changer la donne. L'un des principaux enseignements de ces études est que, pour les couples hétérosexuels en général, les hommes ne ressentent tout simplement pas le stress du fouillis. Une solution potentielle: diviser les tâches ménagères (y compris le désencombrement) d'une manière qui semble équitable. Cela ne signifie pas nécessairement qu'une répartition 50/50 est ce qui fonctionne le mieux, mais amener votre partenaire et vos enfants à assumer une partie de la responsabilité (et oui, le stress du) désencombrement pourrait aider.

Ces dernières années, on a beaucoup parlé du concept de "travail émotionnel», terme inventé par le sociologue Arlie Hochschild, qui se traduit par« le travail invisible et non rémunéré que nous faisons pour garder ceux qui nous entourent confortable et heureux. "En surface, l'acte de désencombrement est un travail physique, mais comme le suggèrent ces études, il peut travail émotionnel. Compte tenu du lien entre le stress et l'encombrement, il est doublement important de discuter d'une répartition plus équitable des responsabilités décourageantes. Voici comment démarrer la conversation.